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L’énergie de toutes et tous a fait de cette manifestation un succès avec de nombreuses personnes impliquées dans l’organisation sur le terrain et un appel massivement relayé sur les réseaux. Un millier de personnes étaient présentes et de nombreux médias ont relayé.

Les Jardins Ouvriers fédèrent, ils rassemblent et potentialisent toutes les oppositions aux grands projets aussi inutiles que climaticides qui frappent notre département sous le prétexte des couleurs olympiques.

 Manifestation du 17 avril, une démonstration des possibles

Nous pouvons encore empêcher les destructions d’espaces verts, naturels et contrarier les densifications programmées dans notre département (et ailleurs).

 

Les projets de ville autour du fort d’Aubervilliers symbolisent le pire de l’urbanisme, pensé par et pour les promoteurs, contre les aspirations de ses habitants.

  • Un centre aquatique pharaonique et ruineux (33 millions d’€ dont 23 à la charge des collectivités territoriales),
  • Une gare du Grand Paris Express ligne 15, dont nous pouvons douter de l’utilité pour les habitants,
  • Un Eco-quartier très dense, pauvre en espaces verts avec un accès à la propriété à + de 4000 €/m², inacessible aux albertivillarien.ne.s
  • Et comme si cela ne suffisait pas, une expulsion opaque d’exilés en procédure d’asile et de personnes en centre d’hébergement d’urgence, pour faire place nette et valoriser le foncier (comme ils disent).

Ces pratiques intolérables font écho aux propos de dirigeants de la SOLIDEO dénoncés récemment par Mediapart : en toute chose, ces acteurs fonctionnent au mépris !

 

Les Jardins Ouvriers, une exigence d’aujourd’hui

Avec un siècle d’existence sur la plaine légumière historique des Vertus ils répondent de façon convaincante à la crise climatique et aux besoins sociaux et environnementaux. C’est un savoir-faire qui doit être préservé, développé, connu. Les jardins bénéficient d’une excellente implantation à proximité d’habitats collectifs mixtes, très dense avec un important besoin de nature.

Les jardins ouvriers permettent d’inventer pour demain des lieux ressources, pour créer des villes vivrières et résilientes, adaptés aux enjeux du XXIe siècle.

 

Mais rien ne résiste aux appétits spéculatifs des grands bétonneurs. Ni le caractère historique des jardins, ni leur intérêt général, social et environnemental, ni leur exemplarité, ni le travail réalisé sur le site. Aucun égard pour celles et ceux qui bêchent, sèment, arrosent, entretiennent depuis plusieurs années ce bel espace de nature et contribue à la production. Aucune attention pour le vivant et la biodiversité du site.

Les Albertivillarien.ne.s disposent de 1,42m2 d’espace naturel par habitant pour respirer et se détendre, contre la recommandation de 12 m2 de l’OMS. L’urgence, c’est d’augmenter les espaces de respiration, d’activité physique, via le jardinage notamment, les espaces de nature et de production vivrière. L’urbanisme doit se poser la question de l’activité agricole et horticole pour répondre aux enjeux d’autonomie alimentaire, de production culturelle, ludique, patrimoniale, en respectant les contraintes de mobilité et de mixité sociale.

Grand Paris Aménagement, la Ville, Plaine Commune  avec le soutien du CD93, sont responsables et doivent revoir les projets. Seuls les jardinier.e.s ont été sollicités dans le cadre d’une pseudo-concertation contestable mais la population a été exclue.

Dans la discussion et les échanges, des solutions peuvent être trouvées sans destruction de la moindre parcelle de jardins à Aubervilliers et à Pantin notamment pour l’emplacement du solarium. Répertoriés dans les documents d’urbanisme comme élément remarquable et culturel du patrimoine de la Seine-Saint-Denis, les jardins des vertus doivent être protégés.

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