Téléchargez le tract du MNLE 93 ICI

A Bondy, un collectif – Anti Nuisances Bondy s’est créé pour s’opposer à la conduite du projet de la société du Grand Paris – gare de métro ligne 15.

Des alternatives sont possibles et nous les partageons avec le collectif.

Ce samedi 4 décembre 2021 à 14h30, Esplanade Claude Fuzier, le MNLE 93 sera présent auprès d’un ensemble de collectifs contre :

  • L’expulsion et la démolition de pavillons situés rue Etienne Dolet à Bondy pour une emprise de chantier de 3 000 m2.
  • Le stockage de 230 000 tonnes de gravats et l’installation d’une centrale à béton prévus à moins de 5 mètres de la crèche Janusz Korczak (rue Etienne Dolet).
  • La fermeture de la passerelle piétonne de la gare pendant plusieurs années.

La ville de Bondy est concernée par l’arrivée de la ligne 15 Est de Grand Paris Express prévue après 2030. Le passage des tunneliers et le creusement des gares imposent des chantiers de grande envergure en surface, et en particulier pour la gare de Bondy qui sera un site d’extraction des déblais du tunnelier.

L’emplacement du chantier était pensé à l’origine pour évacuer les déblais par voie ferrée afin de valoriser l’aspect environnemental du projet, ce qui a permis à la SGP (Société du Grand Paris) de débloquer d’importants fonds européens pour ses finances (Green Bonds). Cette solution n’a pas pu être mise en place à cause de la saturation du réseau fret en Ile-de-France, d’où une modification du projet par la SGP : l’emprise de chantier a été déportée de l’autre côté des voies. Cette solution a été choisie dans le silence, sans concertation. Profitant du passage d’un contrat de maitrise d’ouvrage classique à un contrat de « conception-réalisation », ce changement de plan a été opéré sans information des habitants (la loi n’obligeant pas la Maitrise d’Ouvrage à refaire une concertation).

Ce passage en force de la SGP est inacceptable, nous nous opposons aux expulsions et aux démolitions des pavillons ainsi qu’à l’absence de réelle concertation.

Nous condamnons :

  • La spéculation immobilière opérée par la SGP sur ces parcelles (rachetées à un prix trois fois moins élevé que le prix du marché).
  • La mise en danger des enfants de la crèche située à moins de 5 mètres de l’emprise chantier.
  • Les nuisances de chantiers (camions, poussières, bruits) imposées au quartier.

Nous exigeons la mise en place des solutions alternatives portées par le collectif anti-nuisance de la rue Etienne Dolet et une véritable réunion de concertation avec l’ensemble des acteurs concernés par ce chantier.

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