Communiqué de presse

Le MNLE soutient la Confédération Paysanne dans son appel à manifester jeudi 30 novembre à Paris Place de la République à partir de 10h30 face aux difficultés de commercialisation des miels récoltés par nos apiculteurs.trices.

Nous vous invitons à soutenir les apiculteurs et apicultrices dans leur légitime lutte.

Que vous soyez amateurs, semi professionnels ou professionnels, la vente de miels d’importation reste le problème essentiel de la crise.Le MNLE Pays de la Loire, le MPCAS 72 et le MNLE69 ont créé avec des apiculteurs.trices des espaces pédagogiques de production et de diffusion de miel en circuits courts avec comme objectif de multiplier le nombre d’essaims. En effet, la souveraineté alimentaire de notre pays en dépend. Tout le monde le sait. La filière est déjà fortement éprouvée par les pertes importantes d’abeilles dues à l’utilisation massive de pesticides, à l’invasion de prédateurs nouveaux tels que le frelon asiatique et la nécessité de traitement phytosanitaire contre le varroa.Tout cela a augmenté les coûts de production.Le miel d’origine frauduleuse notamment produit en dehors de nos frontières et distribué en France constitue aussi une raison supplémentaire d’exiger des mesures gouvernementales de soutien à l’apiculture française.Depuis plusieurs mois, les apiculteurs.trices français.es n’arrivent plus à écouler leur production de miel en vrac ou, lorsqu’ils trouvent acheteur, sont contraints de le vendre à un prix proche du simple prix de revient. C’est une catastrophe économique et sociale pour les apiculteurs professionnels concernés. Malgré leur forte implication nombre d’entre eux n’arriveront pas à passer le cap de cette crise sans une aide urgente de l’État.Alors que la production française couvre moins de la moitié du volume de la consommation française, des négociants français ont saturé pour spéculer leurs entrepôts de miels d’import des pays de l’Est, achetés moins de 2€/kg, défiant notre production. Les apiculteurs se retrouvent avec près d’une année complète de production en stock, soit des milliers de tonnes de miels bloqués sur les fermes, au risque de se dégrader et de devenir prochainement diffusable. Tous les types de miel et circuits de vente sont touchés. Les apiculteurs et apicultrices sont dans une réelle situation de détresse.

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