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Contribution à l’avant-projet de SDRIF-E

Le GIEC confirme que la température de la planète va croitre de +1,5°C d’ici à 2030. Ce réchauffement est causé en partie par les logiques capitalistes de concentration et d’expansion anarchiques des zones urbaines à travers le monde. Dans le même temps, c’est en toute discrétion que l’on félicite aujourd’hui les paysagistes du parc Georges Valbon pour avoir conçu, il y a 50 ans, une vision de long terme à l’inverse de ces logiques : avoir su développer un parc d’envergure, de détente et de loisirs pour tous, dans le respect de la nature. Une véritable forêt où une biodiversité remarquable s’est développée au fil des ans jusqu’à être labellisée Natura 2000. Et ceci à partir de la réutilisation des déchets provenant des travaux de la Défense et du « trou des Halles ». Alors que la révision du SDRIF se doit d’adapter la Région Île-de-France au changement climatique, il est important de se rappeler qu’il existe des exemples concrets du passé où des visionnaires ont démontré qu’un changement de paradigme est possible, efficace et dépend uniquement de la volonté d’agir.

Dans un article récent de 20 minutes, Jean-Philippe Dugoin-Clément, vice-président de la région Ile-de-France en charge du SDRIF, nous révèle le pot aux roses : « La difficulté du SDRIF est qu’il doit concilier nombre d’impératifs, souvent contradictoires. En l’occurrence, il fonctionne avec “deux piliers, environnemental et économique”, et pour chacun de ces aspects, des “lobbys des deux côtés qui sont maximalistes” ». Deux thèmes principaux se dégagent donc : l’environnement et l’économie. Omettant, et c’est le plus criant, l’enjeu social. Ce SDRIF se projette ainsi comme un compromis entre une bourgeoisie productiviste d’antan et les ambitions et la montée en puissance d’une nouvelle bourgeoisie ayant saisi l’intérêt d’une métropolisation plus « verte ». La majorité des franciliens risquent de continuer à perdre, car ce qui nous est proposé c’est toujours l’amélioration de l’environnement et de l’économie d’une classe sociale particulière et non de tous.

Cette 1ère version du SDRIF ne fait que consolider une urbanisation déjà tentaculaire, faisant la part belle aux bâtisseurs privés, en accentuant les inégalités et en assujettissant les enjeux environnementaux au cadre   imposé d’une métropole mondialisée. La division de la région capitale en zone socialement distincte se poursuit : les plus pauvres se trouvent rejetés de plus en plus loin. Le polycentrisme y est encore développé : plateau de Saclay, gares du Grand Paris Express et leur périmètre de densification élargi ; les lignes de transports en commun allant de pôles d’excellence en pôles d’excellence ignorent totalement les interstices, en particulier là où sont rejetées les populations « déclassées ». Les cartes illustrant le projet de SDRIF (inaccessibles aux néophytes) laissent entrevoir de nombreuses possibilités d’urbanisation et par conséquent la poursuite de l’artificialisation des sols. Or la véritable préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers nécessite de tendre vers une Zéro Artificialisation Brute, pour ne considérer le Zéro Artificialisation Nette que lorsqu’il n’y a pas d’autre alternative. Ainsi, cette 1ère version proposée ne répond pas de manière significative aux enjeux environnementaux, malgré le « E » (pour Environnement) inclus dans son titre.

Si la question du logement est une préoccupation constante, urgente et légitime des franciliens, l’objectif réaffirmé de 70 000 logements par an, voire plus « pour combler le manque de construction antérieur » est incohérent. La croissance annuelle de 50 000 nouveaux habitants dans la région avec une composition de 2,3 personnes par ménage depuis 2006, ne justifie pas ce rythme de construction. De plus, il est prioritaire que le SDRIF interdise les constructions dans les zones qui cumulent les handicaps (zones inondables et de bruits, implantation le long des axes de circulation pollués) ou pouvant développer de l’agro-écologie (comme sur le triangle de Gonesse). Une politique rationnelle serait de mettre en place les outils techniques et financiers pour réhabiliter les milliers d’immeubles insalubres ou classés comme passoire thermique, de transformer les milliers de m² de bureaux vides en logements locatifs sociaux. Mais plus globalement de planifier un rééquilibrage des emplois entre la métropole et les autres territoires.

Le MNLE 93 NEP a contribué activement à la 1ère phase de consultation en déposant 21 contributions après un travail d’analyse et d’échanges avec ses adhérents et au-delà avec d’autres associations, collectifs, citoyens. Nous adhérons à l’analyse critique du livre blanc écrit par le FNE, en tant que membre ayant participé à sa rédaction. L’enquête publique débutera en janvier 2024, pour trois mois. Ce sera un temps fort durant lequel nous ne manquerons pas de nous mobiliser et de faire des propositions.

Nous posons ces grandes lignes directrices que nous défendrons pour l’Ile-de-France.

Mai 2023

Parc de l’Aire des vents : Répondre aux besoins de la population

Selon la presse, les journalistes attendus pour couvrir les JOP 2024 logeront plutôt à Paris. Le centre principal de presse étant situé au Palais des Congrès Porte Maillot Paris 17eme, ils dormiront pour la grande majorité d’entre eux dans la capitale. Le COJO a réservé 42 000 chambres d’hôtel à destination des personnes accréditées dont les 26 000 journalistes. Triste constat :le « Cluster des médias pour une cité jardin » sur près de 8 hectares de l’Aire des Vents est donc bien un cheval de Troie pour une opération immobilière et spéculative. Les logements construits ne seront pas accessibles aux demandeurs de Dugny.

Les auteurs de ce choix ont détruit un corridor écologique, une liaison pour la faune entre le parc Georges Valbon et les espaces verts du Val d’Oise. Après les chercheurs du GIEC interpelant sur la responsabilité humaine du réchauffement climatique, ce sont ceux du CNRS qui dénoncent la disparition de 800 millions d’oiseaux depuis 1980. L’héritage de la politique d’urbanisation, de destruction des terres agricoles, espaces verts et jardins est catastrophique pour le vivant.

Il est encore temps !

Répondre aux besoins d’espaces verts et de lieux de détente, de sports nécessite de ne pas construire la deuxième tranche de logements prévus sur l’Aire des Vents, de tout engager pour restituer l’équivalent de la zone construite. Le délaissé situé en bordure Nord Est de l’Aire des Vents rue Normandie Niémen (12 000 m 2) et propriété de la ville de Dugny, peut être déconstruit puis renaturé pour recréer plus d’un hectare d’espaces verts. Ce choix permettrait d’initier la restitution des cités en limite gérées par Seine-Saint-Denis Habitat et ouvrirait l’accessibilité aux habitants.

Rendre plus vivant ce lieu nécessite :

1 -L’implantation d’équipements grand public et enfants appropriés, de bancs, points d’eau et sanitaires pour en faire un espace public convivial et familial.

2 – La surface retrouvée devrait permettre d’accueillir de multiples épreuves sportives, de rendre aux clubs cyclistes et scolaires un lieu d’apprentissage et de compétitions sportives.

3 – Equipé pour des rencontres évènementielles avec à proximité la gare du T11, des spectacles de plein air pour toute l’Ile-de-France pourraient y être accueillis.

De la mobilisation citoyenne dépendent les acquis que nous pouvons obtenir. Nous souhaitons connaitre vos propositions d’aménagement et vos attentes pour vous aider à les porter auprès des décideurs. Vous pouvez utiliser pour cela le coupon ci-dessous.

Envoyez-nous vos propositions au MNLE-93 et Nord Est Parisien – 61 rue Victor Hugo – 93500 Pantin ou par mail à mnle-93@orange.fr

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Tract du 20 mai 2023 distribué à l’occasion de la réunion d’information de la Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques) du 30 mai 2023 à Dugny sur le Village des médias, l’Aire des Vents et le Terrain des essences.

Cinquantenaire du parc Georges Valbon

Georges Valbon, président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis de 1967 à 1982 fut un visionnaire sur le besoin de développer un lieu de détente et de loisirs pour les familles en imaginant et en réalisant un parc d’envergure, qui s’est enrichi d’une biodiversité remarquable au fil des ans. Classés Natura 2000, ces 417 hectares constituent un patrimoine écologique précieux et sans commune mesure en petite couronne parisienne.

Ce lieu de découverte de la nature, aménagé pour le repos, pour l’entrainement des sportifs, l’apprentissage du vélo, les rencontres festives entre amis, accueillait d’importantes initiatives évènementielles comme la fête du journal l’Humanité et ses centaines de milliers de participants, la course à pied des 15 kms, des courses de boites à savon, etc

Et pourtant !

Notre association environnementale a contribué à la mobilisation citoyenne qui a permis en 2015 de repousser le projet de « Central Park » et ses 24 000 logements. En 2020, l’actuel président du Département, Stéphane Troussel, amputait le parc de 10 hectares (Aire des vents) vendu à bas prix à la SOLIDEO pour y construire le Village des médias des JOP 2024. Ces bâtiments seront transformés en logements privés à des prix très loin d’être accessibles aux demandeurs de logements de Dugny. Le recours juridique porté par le MNLE93, soutenu par d’autres associations, collectifs et riverains, n’a pu contrecarrer ce projet écocide. Des arbres de 40 ans ont été abattus, des petits arbustes de « compensation » seront plantés à 25 kms dans la future forêt de Pierrelaye. Une supercherie tout comme celle d’une future « pseudo Cité Jardin ». Les enfants, les groupes scolaires et sportifs n’ont pas retrouvé leur piste d’apprentissage et de compétitions cyclistes. C’est encore possible en renonçant à la deuxième tranche de logements prévus dur l’Aire des Vents.

Mais en 2022 nous avons pu sauver le boulodrome de la destruction.

Fêter, commémorer ce choix de société, social et environnemental réalisé par Georges Valbon et son équipe est indispensable pour la mémoire collective. Ces choix humains tiennent compte de l’intérêt général pour les besoins de tous. Le dérèglement climatique auquel nous sommes confrontés doit conduire à sanctuariser ces espaces verts et acquis.

Mais nous restons inquiets des projets à venir, décidés sans aucune concertation.

Cinquante ans après, nous sommes fiers de saluer cette réalisation environnementale remarquable et nous restons résolus à défendre le parc Georges Valbon, notre bien commun.

Communiqué du 15 mai 2023

Le l’eau jaillit le feu

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Un film documentaire de Fabien Mazzocco

Dans le marais poitevin, des milliers de personnes sont aujourd’hui engagées dans une lutte contre un projet de méga-bassines. Comment ce territoire à l’image si paisible est-il devenu l’épicentre d’une véritable guerre de l’eau ?

Retrouvez plus de renseignements, notamment les autres séances en France, ainsi que la bande annonce du film, sur le site internet Vrai Vrai film https://vraivrai-films.fr/catalogue/de_l_eau_jaillit_le_feu_fr

28e Université d’été du MNLE

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Au cœur des crises économiques, sociales et environnementales
les Alternatives se construisent !

Sur l’ensemble de la planète les guerres et affrontements économiques amènent leurs lots de misère, de régressions sociales et
dégradation des milieux environnementaux.
La biodiversité se réduit et les maladies et pandémies n’épargnent pas les humains.
Tableau noir mais réaliste – d’une réalité qui laisse malgré tout à la Nature et aux populations de la Terre des marges pour changer
et redonner du sens au mot développement et aux rapports entre l’espèce humaine et les milieux naturels.
Dans l’ancien monde productiviste qui perdure, les ferments d’un nouveau monde d’alternatives se développent pour construire
des rapports sociaux différents.

Les militants associatifs, syndicalistes, du «Réseau Humanité&Nature» portent ensemble des alternatives aux politiques libérales
dans les domaines du transport, de la mer, de l’urbanisme, de l’agriculture, du vivre ensemble, de l’énergie…
Il en est de même avec le monde agricole qui résiste et se développe hors des standards agro-industriels.
Nos trois rencontres organisées en 2022 sur les enjeux énergétiques à Paris, Nantes et Marseille ont mis en évidence les limites du
système et les possibilités qu’offrirait la renaissance d’un service public national de l’énergie.
Le temps des Alternatives est là !
Il repose avec force la question de la place des services publics dans la gestion des biens communs et le développement des
structures et acteurs de l’économie sociale pour changer de paradigme économique, social et environnemental.

Feux extrêmes ou méga feux Martigues le 10 juin 23

CATASTROPHES RÉCURRENTES

SÉCHERESSES & FEUX EXTRÊMES EN FORÊTS

Le MNLE PACA organise le samedi 10 juin 2023 une rencontre sur nos forêts face au danger accru de feux extrêmes et d’incendies.

Qui ne se souvient des feux dans les Landes à l’été 2022 ? Ou de ceux en Espagne, Portugal ou en Grèce ? Leur côté spectaculaire et leur médiatisation ne cachent pas la répétition de ces feux ravageurs dans les régions méridionales depuis quelques années. Leur rapprochement avec les « méga feux » de Californie ou d’Australie est-il pertinent ?

Avons-nous les moyens humains et matériels de combattre efficacement ces incendies ?
Quelles stratégies pour les combattre ?
Sont-ils un effet du réchauffement climatique ?
La sècheresse marquée et répétée de ces dernières années a joué́ son rôle, mais jusqu’à quel point ? Dans quel état est la forêt ?

Quelles espèces plus ou moins combustibles ? Futaies ? Taillis envahis de broussailles ?
Ce qui pose la question de la gestion de la forêt, des règles d’urbanisme pour ces massifs forestiers et espaces naturels, des accès DFCI, de leur exploitation, et de la culture du risque dans les populations voisines… Forêts en majorité́ privées mais aussi forêts communales ou domaniales avec un organisme expérimenté́ dans la gestion des forêts comme l’ONF…

D’ores et déjà des intervenants nous ont assuré de leur présence pour introduire et animer les débats :

Matinée

Ouverture par Gaby Charroux, Maire de Martigues.
Animation par Jean-Claude Cheinet, Administrateur du MNLE PACA, ancien maire adjoint de Martigues.

Frédéric Vaucouleur, lieut. colonel sapeurs-pompiers, ancien membre de l’état-major Zone Sud, centre formation Valabre
Sur l’évolution des feux de forêts et espaces naturels, les stratégies de lutte, les moyens mobilisables et l’avenir….

Thomas Curt, directeur de recherches INRAE Aix en Provence. Sur l’évolution des évènements extrêmes, origine, impacts et solutions à long terme.

Après-Midi

Animée par Gérard Piel, président du MNLE PACA et ancien vice- président du Conseil Régional, en présence de Pierre Dharréville, député́ des Bouches du Rhône.

Gérard Gautier, Architecte, Président Fransylva 13, Vice-Président interprofession Fibois Sud
Sur l’aménagement du territoire ; les règles d’urbanisme et le risque feux.

Denis Revalor, propriétaire forestier, animateur d’une ASL de gestion forestière.
Sur l’intérêt de la gestion collective de propriétés et de la gestion concertée des forêts publiques et privées.

Matthieu Wolff, technicien forestier ONF, syndicaliste CGT Forêt. Sur le bilan de la gestion des forêts publiques et la lutte /prévention contre les incendies.

Christian Pellicani, Président du Mnle Réseau humanité&nature tirera quelques axes de réflexions et d’actions en conclusion.

À 17h, signature par George Feterman, président de l’association ARBRES, de son livre :
« Les arbres les plus remarquables de France » – Édition Albin Michel

Possibilité́ de buffet froid. Participation aux frais : 12€

Préinscription souhaitée à l’adresse email : mnle.paca13@gmail.com

Feux extrêmes, carafe d’or et broc de plomb sur radio Agora Côte d’azur

Lors de leur émission Naturellement du mois de mai, sur radio Côte d’Azur, Denis La Spesa et Gérard Piel du MNLE 06 ont abordé dans un premier temps les incendies et les moyens humains et matériel dont disposent les soldats du feu, puis ils ont annoncé le résultat des votes concernant la carafe d’or et le broc de plomb.

Bonne écoute

Résolution des journées de Lure du 12 au 14 mai 2023

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Résolution des journées de Lure 2023

A l’appel de 260 organisations syndicales, associatives et politiques, 3000 personnes se sont rassemblées à Lure les 12, 13 et 14 mai 2023 pour donner un nouvel élan à nos services publics.

Ces journées ont permis de débattre des alternatives aux politiques actuelles de destruction systématique des services publics.

Le Service Public c’est l’égalité, l’émancipation, le meilleur service rendu à toutes et tous. La fonction publique et son statut permettent cela et y participent. Ils sont vecteurs d’efficacité sociale, économique, environnementale et de création d’emplois. Ils doivent être accessibles à toutes et à tous.

Constatant la nécessité d’un véritable changement de cap, suite à nos ateliers de travail, des propositions concrètes sont avancées.

Nous travaillons à l’élaboration de mesures contraignantes permettant un fonctionnement démocratique des services publics avec la reconnaissance d’un véritable droit d’intervention dans la gestion des services publics des citoyens-usagers et des personnels.

Face aux difficultés de la vie de tous les jours, au chômage et à l’urgence climatique, les besoins vitaux notamment l’alimentation, l’eau, l’énergie et le logement doivent être garantis par une évolution et une extension du Service Public.

  • Pour l’alimentation son niveau de qualité et d’accessibilité pour toutes et tous doit être garanti en permettant aux agriculteurs faisant le choix du conventionnement de vivre décemment.
  • Pour l’Eau la gestion en régie publique est indispensable d’autant plus que la ressource de l’eau se fait de plus en plus rare,
  • Pour l’énergie, afin de répondre aux besoins, de ne plus avoir 12 millions de précaires énergétique, il est indispensable de rompre avec le marché spéculatif énergétique, d’avoir un vrai service public de l’énergie gérant un mix énergétique pour planifier et répondre aux besoins sociaux, environnementaux, reconstruire l’industrie, maîtriser le prix de l’énergie, développer la recherche-étude-développement. Le prix doit correspondre au coût, stable depuis 30 ans, de production, de transport, de distribution. Le marché européen de l’énergie n’empêche pas la France de faire ce choix.  
  • Pour le logement il faut garantir à toutes et à tous un logement décent stable, abordable accessible et respectueux du climat, pour un droit au logement universel, inconditionnel et protecteur.

Nous réaffirmons qu’en France, le niveau de la dette publique n’est pas un problème : les deux questions posées sont les conditions dans lesquelles elle est contractée et son utilisation.

Avec des organisations d’autres pays d’Europe, nous tiendrons une réunion avant la fin de l’année pour discuter des politiques et des batailles à mener afin de maintenir et développer les services publics au plan national et européen, sortir du dogme du « tout concurrence », de l’austérité et débattre de moyens de financement étendus pour les services publics.

L’enjeu des services publics doit être débattu à l’occasion des élections européennes de 2024. Nous allons travailler en commun à interpeler les listes et sensibiliser les opinions publiques sur celui-ci. 

Face aux attaques répétées contre la Sécurité Sociale et à la nécessité de répondre aux besoins de santé et de protection sociale, nous appelons à poursuivre la mobilisation sur les retraites notamment le 6 juin 2023 et à travailler à une mobilisation large en vue du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2024. Nous voulons le retour aux principes fondateurs de la Sécurité Sociale : unicité, solidarité, démocratie, cotisation.

Nous décidons de mener campagne :

  • pour des garanties statutaires et de bonnes conditions de travail des fonctionnaires et agents publics, au service de l’intérêt général ;
  • pour une présence des personnels en nombre suffisant auprès des usagers dans les services publics de proximité ;
  • pour que la dématérialisation devienne un vrai choix et ne soit pas utilisée pour supprimer des fonctionnaires   ;
  • pour combattre le processus d’ouverture à la concurrence et le démantèlement des services publics, dont celui des transports cruellement d’actualité ;
  • pour travailler à une fiscalité plus juste et davantage progressive.

Nous lutterons pour satisfaire les besoins du réseau ferroviaire e

  • urgence d’investissement pour la régénération et l’électrification des voies 
  • association des usagers, personnels et élus dans l’élaboration de l’offre de mobilité en l’articulant avec les autres modes de transport.

Nous poursuivons une réflexion sur la gratuité ou la progressivité tarifaire selon les services publics en tenant compte des expériences menées.

Dans le prolongement de l’initiative de Lure nous proposons de travailler à une journée de mobilisation dans un maximum de localités en faveur des services publics.

Comme nous avons réussi à gagner une large majorité de la population contre la réforme des retraites, gagnons la bataille de reconquête des services publics et de la sécurité sociale.

Lure le 14 mai 2023

POUR LA DÉFENSE ET LE DÉVELOPPEMENT DES SERVICES PUBLICS

RASSEMBLEMENT DE LURE POUR LA DÉFENSE ET LE DÉVELOPPEMENT

DES SERVICES PUBLICS

Du 12 au 14 mai dernier, plusieurs milliers de militants de diverses organisations (260 organisations ont soutenu l’initiative) se sont retrouvés à LURE, en Haute Saône, pour débattre de la situation des services publics et de leur indispensable développement. Sous le titre de « Nouvel Élan pour les Services Publics » (NESP), de nombreux ateliers ont permis de larges débats sur la sécurité sociale, l’accès aux soins, les transports, les énergies, les solidarités internationales…

Le MNLE y a participé comme il se doit, et voici un petit résumé en images de ce week-end dont la réussite est due à la qualité des organisateurs et en particulier des habitants de LURE, bien nommés les lurons.

Stand Coordination Eau Ile-de-France – De gauche à droite : Vanessa CHARLOTTE, Jean-Claude OLIVA, Christian CHASSEAU, Lucien ANGELETTI, Carel ASSOGBA

Débat sur les nouvelles régies de l’eau avec Jean-Claude OLIVA er Daniel HOFNUNG

Débat sur les transports

Débat sur l’énergie avec de gauche à droite : Philippe ANDRÉ (sud énergie), Christian CHASSEAU (MNLE), Valérie GONCALVÈS (Droit à l’Énergie SOS Futur) Emmanuel SPADETTO (CGT FNME), Michel JALLAMION (Coord. NESP)

Débat Services Publics en Europe avec de gauche à droite Michel JALLAMION, Jean-Claude BOUAL, Frédéric BOCCARA

Tête de la manifestation

Le MNLE était présent

La fresque nouvel élan SPÉ

LURE aime le train

Les habitants de LURE sont les LURONS

 

GARDONS LE SQUARE ET TOUS LES ARBRES DE LA PORTE DE LA VILLETTE

Gardons les arbres Porte de la Villette pour le communiqué-CLIC ICI

GARDONS LE SQUARE ET TOUS LES ARBRES DE LA PORTE DE LA VILLETTE

Autrefois le Square de la Porte de la Villette était un lieu de proximité fréquenté par les habitants, un espace de loisirs, de détente, de fêtes et de rencontres, favorisé par ses bancs, ses arbres, sa piste de roller et la mise en place de quelques équipements sportifs.

Ce lieu est devenu un campement de toxicomanes pendant un an. Le passage de la rue Forceval entre le square et Pantin a été muré, empêchant la libre circulation des habitants entre les deux villes. Il fait l’objet aujourd’hui d’un projet de crématorium lancé par la Ville de Paris, qui va signifier l’abattage d’une cinquantaine d’arbres et un autre usage de ce lieu, sans aucune discussion préalable avec les habitants directement concernés.

Nous ne pouvons pas accepter une telle situation.

 

Nous sommes conscients qu’un nouveau crématorium est nécessaire en Ile de France mais pourquoi vouloir le mettre à cet endroit précisément alors que sa place serait plus appropriée dans un des cimetières existants ?

Il n’est plus possible aujourd’hui avec le réchauffement climatique de continuer à abattre des arbres, qui du fait de leur ancienneté jouent un rôle déterminant dans les périodes de canicule et qui permettent de réguler le niveau de pollution.

C’est là une idée insupportable alors que dans nos quartiers populaires les constructions sont devenues incessantes, le béton mange peu à peu tous les espaces verts et de respiration, obligeant les habitants à se battre pour une autre conception de l’aménagement urbain, de l’environnement, préserver la biodiversité et le vivant.

A Aubervilliers, à Pantin, à Paris 19e, les citoyens ont des idées pour maintenir ce square et en faire un vrai lieu alternatif de rencontres.

C’est ce que démontre les150 parrainages et la présence de citoyens, d’associations et d’élus ce samedi 15 avril 2023 : nous devons à la fois préserver les arbres de ce square, tout comme ceux de l’ensemble de la place Auguste Baron, et faire entendre notre voix pour que les projets que nous avons puissent être discutés au nom de l’intérêt collectif.