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Avis du MNLE 93 sur le BIP de l’Avenue du Parisis

Le projet de BIP sur l’avenue du Parisis ne correspond pas à l’intérêt général et aux besoins des populations de cette partie du Val d’Oise, l’opposition des populations concernées ne cesse de grandir. De nombreux élus de toutes sensibilités rejettent ce projet. Il est d’une autre époque, il ne tient aucun compte des évolutions et avis des chercheurs du GIEC et des conséquences des interventions humaines pour le dérèglement climatique.

Au nom de l’attractivité et d’un Paris « Ville monde » la population d’Ile de France souffre de la dégradation de sa qualité de vie conséquence de la densification et de l’urbanisation, au détriment du maintien social et économique de d’autres régions.

Les emprises du BIP sont parmi les derniers espaces naturels qu’ils faut préserver pour conserver, un peu de qualité de vie. C’est un patrimoine naturel public, commun, avec une riche biodiversité qui doit être protégée avec ses coulées bleue et verte permettant la continuité écologique et paysagère.

Il est important d’investir dans des mobilités douces, d’avenir, correspondant aux besoins des usagers : maillages de bus, amélioration sensible du RER D, pistes cyclable sécurisée avec garages à vélos ;

La voie rapide du BIP ne va pas fluidifier le trafic, elle va l’accroitre et saturer les villes traversées. L’ADEME affirme que la création de voies routières supplémentaires génère une augmentation du trafic routier.

Le lien entre l’importance du trafic routier et du survol aérien engendre une mauvaise qualité de l’air autour de toute la plateforme de Roissy CDG, aussi dangereuse pour les populations riveraines que prêt du périphérique de Paris. C’est clairement établi, rien ne doit être fait qui aggraverait la qualité de vie des familles, particulièrement des enfants. Il n’est pas utile d’accroitre les pollutions sonores et celle de l’air occasionnées par la circulation routière et le trafic aérien de Roissy CDG.

Ce projet de BIP est en total contradiction avec l’objectif ZEN et ZAN affichés dans le SDRIF-E. L’artificialisation proposée provoquerait la disparition d’un poumon vert, d’un ilot de fraicheur avec destruction de jardins partagés, de bois et d’une ferme avec ses prairies. C’est intolérable.

Pour toutes ses raisons, le MNLE 93 NEP exprime un avis défavorable à la création du BIP sur l’avenue du Parisis.

Le 13 mars 2024

Note : le BIP est le Boulevard Intercommunal du Parisis

Contribution du Collectif drancéen du MNLE 93 à l’enquête publique du SDRIF-E

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Le projet de SDRIF-E (Schéma Directeur d’Ile-de-France) est mis à l’enquête publique du 1er février au 16 mars 2024.

Le Collectif drancéen du MNLE 93 a déposé une contribution et a souhaité en partager la teneur en vidéo.

MNLE web TV du 28 février 2024

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Au sommaire de la MNLE web TV du 28 février 2024 :

  • Présentation de la revue Naturellement 146, par Christian Pellicani, président du MNLE
  • L’Ukraine après deux ans, par Christian Chasseau, Secrétaire national du MNLE

La poésie pour faire revivre le débat et la solidarité

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Article paru dans La Marseillaise du 29 février 2024

Carafe d’or et broc de plomb 2024 – Votez !

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La carafe d’or et le broc de plomb 2024

Nous voilà déjà à la troisième année de vote pour la carafe d’or qui récompense celles et ceux qui portent « L’eau bien commun », et pour le broc de plomb pour les gaspilleurs, affairistes, pour qui l’eau n’est que source de profits.

Rappel, les deux premières carafes d’or ont été attribuées à « Bassines Non Merci » en 2022 et à la nouvelle régie publique de l’eau « Est Ensemble » en 2023.

Quant au broc de plomb, on attend toujours que les lauréats, « le forum Mondial de l’Eau » et Charles-Ange Ginésy, viennent retirer leur prix.

Pour 2024, sont nommés pour la carafe d’or :

– La future régie publique Eau Seine et Bièvre, neuf communes qui ont mis fin à la délégation de service public qui permettait à Veolia de servir ses actionnaires.

– La commune de Mouans-Sartoux qui a distribué gratuitement des kits avec mousseur à tous ses habitants (5 600 abonnés à la régie des eaux de Mouans).

– Le film « Le partage de l’eau » ou comment, au cœur du territoire Provence verte – Verdon, la sobriété et la solidarité marquent les usages de l’eau.

Victor Hugo Jigon, coordinateur général de la commission pour la défense des droits de l’homme en Équateur qui agit pour le partage et le service de l’eau en Amérique du sud.

– Les communes du haut-Var qui refusent d’accorder des permis de construire avec piscine privative.

Les nommés pour le Broc de plomb 2024 :

– Au pays de Forcalquier – Montagne de Lure qui a choisi une DSP pour la gestion de l’eau et de l’assainissement de ce territoire le long de la Durance.

– Au président Macron pour « son plan eau » présenté le 30 mars 2023 devant le lac de Serre-Ponçon dont on attend toujours le début d’une amorce de réalisation.

Charles-Ange Ginesy, toujours président du Département des Alpes-Maritimes qui avait annoncé au début de l’été 2023 avoir acheté deux millions de bouteilles d’eau (en plastique) pour faire face à la sécheresse et qui a du mal à répondre à la question : « Que sont-elles devenues ? »

– Le gaspillage d’eau potable pour refroidir les Data-Centers qui utilisent en moyenne 60 millions de litres d’eau par an et équipement avec une consommation accrue en période de sécheresse.

– Aux lobbies qui agissent pour que l’eau, objet de divertissement, ne soit pas impactée par les directives européennes ou du gouvernement que ce soit pour les piscines, les golfs, les parcs aquatiques, les pelouses en tous genres, les gaspillages de l’eau au détriment des besoins vitaux des humains et de la nature.

Pour voter c’est ici : https://framaforms.org/carafe-dor-et-broc-de-plomb-2024-1696516681

Projet urbain du centre-ville de Saint-Denis : Plus personne n’aurait intérêt à agir pour l’amélioration de son cadre de vie

COMMUNIQUE DU MNLE 93

Pantin le 26 janvier 2024

Le Conseil d’État considère qu’il n’existe pas d’argument justifiant d’annuler l’ordonnance du Tribunal administratif de Montreuil par laquelle ce dernier a contesté l’intérêt à agir des requérants (MNLE93 et cinq habitants du centre-ville de Saint-Denis).

Pourtant, il n’en est rien. En se limitant à juger qu’à son point de vue les requérants n’avaient pas intérêt à agir, le Tribunal administratif s’est délibérément exonéré de se prononcer sur la réalité et l’importance du préjudice causé à de très nombreux habitants-tes de Saint-Denis par la décision du Maire de détourner trois lignes de bus et de supprimer par conséquent la totalité de leurs arrêts dans le centre-ville de Saint-Denis.

La réalité et l’importance de ce préjudice ont été montrées dans les développements exposés au Tribunal administratif, en utilisant les données mêmes des études dites d’apaisement ayant précédé le projet d’aménagement contesté, et plus particulièrement les chiffres de fréquentation des 3 lignes de bus détour- nées. Il n’y a pas lieu de s’étonner des conséquences de ce détournement. La ville de Saint-Denis est une zone urbaine dense, voire très dense, dans laquelle le transport collectif par bus constitue forcément un mode majeur de déplacement, notamment pour les personnes à mobilité réduite qui représentent plus du tiers de la population et pour lesquelles le bus est le seul véhicule leur permettant d’être à droit égal de mobilité malgré leur handicap. Et c’est en centaines de mètres que se compte le détournement opéré, c’est-à-dire bien au-delà des normes en vigueur pour les personnes à mobilité réduite. Ces normes constituent par ail- leurs autant de critères d’un transport urbain confortable pour les autres usagers.

Le projet du Maire de Saint-Denis de supprimer la desserte du centre-ville constitue donc bien une nette dégradation du service public de transport collectif, alors que tout montre aujourd’hui que c’est exactement l’inverse qu’il faut faire pour notamment répondre aux enjeux du dérèglement climatique.

Le tribunal s’exonère ainsi de se prononcer sur l’exacte responsabilité du Maire de Saint-Denis dans la sup- pression des bus. Le Maire de Saint-Denis s’est-il trouvé confronté à des besoins d’aménagement (ou nécessités), et/ou des contraintes et/ou des données incontournables qui rendaient inévitables la suppression de la desserte du centre-ville ? En aucune manière comme cela a été montré dans les développements en première instance. Le Maire de Saint-Denis a-t-il tenu compte d’une volonté démocratiquement exprimée par les  citoyens-nes de Saint-Denis ? Il a fait exactement le contraire en les mettant devant le fait accompli. L’abus de pouvoir est donc bien avéré.

Ainsi, contester aux cinq habitant-tes requérants la recevabilité de leur recours comme l’a fait le Tribunal administratif de Montreuil revient à juger que le préjudice qui leur est causé par le projet d’aménagement attaqué (qui n’est évidemment qu’une petite partie du préjudice total causé à des milliers d’habitants-es de la ville de Saint-Denis) constitue la seule mesure de ce préjudice total, lequel serait donc négligeable. C’est une conclusion inacceptable.

La seule réponse du Maire est de renforcer la ligne bleue avec un deuxième minibus, sur réservation uniquement, pour les seules personnes âgées de plus de 60 ans, et de créer une navette, dans les prochains mois, trois demi-journées par semaine !

De plus en plus de citoyen-n-es, d’associations de personnes en situation de handicap mises en difficulté par cette suppression, continuent à s’interroger sur les véritables objectifs de ce projet urbain de la nouvelle Municipalité. Mais ils ne sont toujours pas dupes !

Le Maire doit respecter la proposition simple des habitants-es, professionnel-le-s, usager-ère-s et du MNLE93 : élargir de 2 mètres la bande roulante prévue réservée aux services de sécurité.

Cette solution d’aménagement alternatif, qui ne remet pas en cause son projet de verdissement de la place Jean Jaurès, lui sera portée le jeudi 8 Février à 18h au moment du Conseil Municipal.

JOP 2024 : et maintenant des taxis volants !!! Stoppons leur nouvelle lubie

Pantin le 3 décembre 2023

L’héritage des JOP 2024 c’est déjà : des jardins ouvriers sacrifiés, des espaces verts et de détente réduits, une qualité de vie amputée pour les enfants (carrefour Pleyel), la poursuite des travaux du CDG Express (le train des riches direct Gare de l’Est – Roissy CDG, près de 30€ le trajet), etc. Et maintenant l’annonce de taxis volants au-dessus de Paris et la banlieue soutenue par la Région Ile-de-France et Aéroport de Paris (ADP).

En Ile-de-France 1,4 million de riverains vivent sous les mouvements d’avions d’un aéroport international, Roissy CDG, qui contrairement à la directive européenne 2002/49/CE dispose d’un PPBE (Plan Prévisionnel du Bruit dans l’Environnement) sans objectifs de réduction des nuisances aériennes, ni de couvre-feu (pas de mouvement d’avion au cœur de nuit de 22h à 6h). Actuellement, 170 mouvements ont lieu chaque nuit (FEDEX et importations internationale,  e-commerce) au détriment d’une production nationale. Et le niveau du bruit maximum (45 dB Lden, 40 dB Lnight) conseillé par l’Organisation Mondiale de la Santé n’est pas respecté.

Méprisant l’urgence climatique Valérie Pécresse vient d’annoncer l’engagement d’un million et la Métropole du Grand Paris une autorisation d’engagement de 500 000 € dans ce projet gadget pour nantis et ultras riches (110€ le trajet). La même présidente de région organise la privatisation des lignes de bus, supprime et limite les moyens des transports du quotidien. Elle bafoue l’intérêt général.

Les 10% des français les plus riches émettent 25% des émissions de CO2 de notre pays. Avec ses 18 moteurs électriques, ces taxis volants ont une consommation d’énergie de 190 kWh au 100 kms, le triple d’un véhicule thermique. Leur volume sonore est quatre fois plus important que celui des hélicoptères.

L’Autorité Environnementale a émis un avis réservé : L’étude d’impact du maître d’ouvrage est trop orientée. La sécurité des biens et des personnes est insuffisamment prise en compte. Ce ne sont pas des vols d’urgence. Et ils voleraient à 150 mètres de hauteur avec deux personnes à bord, donc bien en dessous des 2 000 m d’altitude autorisée du survol de Paris.

Source importante de nuisances sonores, fréquences de passage et pollution visuelle, les taxis volants auront le même impact sanitaire désastreux que les avions. Une enquête de Bruit-Parif démontre que dormir sous les mouvements d’avion engendre des maladies et 30 mois de vie en moins en bonne santé.

Aberration écologique, polluante, inutile, le MNLE93 et Nord Est Parisien émet un avis défavorable sur ce projet. Il invite la population à déposer des contributions sur l’enquête publique pour l’abandon du projet au profit d’investissements utiles pour le plus grand nombre comme l’amélioration des transports du quotidien et une présence humaine dans les gares.

Observations et propositions peuvent être déposées sur ce registre numérique, ou envoyées par e-mail (vertiport-experimental-austerlitz-enquetepublique@mail.registre-numerique.fr