Au sommaire de cette Web TV :
- Présentation de la revue Naturellement 147
- Enjeux des élections européennes et législatives
- 29e université d’été du MNLE
Au sommaire de cette Web TV :
Samedi 15 juin 2024 le Comité MNLE 93 – Nord-Est Parisien et plusieurs associations de défense de l’environnement étaient présents au rassemblement de plus de 300 personnes pour dénoncer le projet d’extension du forage pétrolier, dont la concession a été accordée à la société Bridge Énergies (arrêté préfectoral n° 2024/01/DCSE/), sur la commune de Nonville en Seine-et-Marne, et les risques de catastrophe écologique que ces travaux entraîneraient.
Depuis 2017 l’association locale « Environnement Bocage Gâtinais » s’est mobilisée contre la demande d’extension de la concession de Nonville et à trois reprises la lutte a été victorieuse. « À chaque fois, les enquêtes publiques ont eu lieu en plein été et il a fallu se mobiliser à travers des pétitions. En 2020, on a eu une belle mobilisation et comme l’État n’a alors pas donné suite, on se pensait à l’abri ».
Les arguments de l’association sont toujours les mêmes : « L’eau est notre bien le plus précieux. Il y a des risques d’accidents d’hydrocarbures, c’est déjà arrivé par le passé. Les Nonvillois vont encore subir les nuisances, avec encore plus de camions sur les routes allant jusqu’au Havre ». Il est à noter que ce territoire abrite plusieurs sites naturels protégés, dont une zone Natura 2000, et une nappe phréatique très vulnérable à la pollution couvrant les besoins de 180 000 Franciliens.
Après plusieurs demandes d’extension repoussées, l’entreprise a fini par obtenir gain de cause : le 27 décembre 2023 la préfecture de Seine-et-Marne a donné son accord pour les deux nouveaux puits alors que le maire de Fontainebleau, devenu depuis ministre délégué à la santé, estimait en octobre 2020 que l’extension de ce site pétrolier constituait une menace pour la qualité des eaux dans la région.
Pourtant, les communes limitrophes unanimes ont rejeté ce projet lors de l’enquête publique de 2023, et toutes les observations faites par les citoyens à cette occasion sont allées dans le même sens. Tous expriment des inquiétudes quant à la diminution de la qualité de vie et les conséquences sanitaires catastrophiques que subiraient les habitants de ce magnifique territoire. Les mairies concernées soulèvent également d’importants problèmes de voirie dus aux passages des camions qui entraîneraient une aggravation de risques d’accident. Dans une communication du 7 mai 2024 la communauté de communes Moret Seine et Loing dénonce les passages de camions, la dégradation de l’environnement, les nombreuses nuisances écologiques et le risque de contamination de la nappe phréatique.
Près de 81 000 citoyens ont signé une pétition contre l’extension de cette concession et ses nouveaux forages. La Mission Régionale de l’Autorité Environnementale d’Île-de-France relève de son côté des risques susceptibles de dégradation de la qualité de l’eau dans la traversée des aquifères. Outre les risques sanitaires déjà évoqués ce projet est en contradiction flagrante avec les objectifs du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) en matière de réchauffement climatique.
L’activité minière – comme l’extraction du cuivre ou du lithium – et son développement en France et dans le monde ne sont admissibles que si les matières extraites sont au service de la transition énergétique. Toute nouvelle extraction de pétrole et de gaz est à proscrire.
De nombreuses figures politiques se sont pourtant élevées contre le projet. C’est le cas de la sénatrice communiste de Seine-et-Marne, Marianne Margaté, qui s’est rendue sur place pour rencontrer le Maire de Nonville, Jean-Claude Belliot, et les membres de l’association Environnement Bocage Gâtinais. Elle a interrogé le gouvernement en séance de l’Assemblée Nationale sur les graves risques sanitaires que représente l’autorisation de ces forages, soulignant : « il est inadmissible que la Seine-et-Marne subisse une fois de plus les conséquences de décisions irresponsables pour notre environnement, alors que nous accueillons déjà 80% des déchets inertes d’Ile de France ».
L’entreprise publique Eau de Paris, en charge de la production, du transport et de la distribution de l’eau dans la capitale, a quant à elle entrepris des procédures judiciaires à l’encontre de ce projet. Pour Dan Lert, son Président, c’est une décision ahurissante : « On parle d’une source qui produit 25 millions de litres d’eau potable par jour. Une pollution aux hydrocarbures entraînerait des conséquences catastrophiques. Pourquoi prendre de tels risques sur l’eau, pour une production de pétrole dérisoire ? ».
Ce projet inacceptable doit être abandonné. Dans le cas contraire les manifestations reprendront à la rentrée de septembre et le combat se jouera aussi sur le terrain judiciaire. Le recours lancé par Eau de Paris contre la décision préfectorale devrait être jugé dans les prochains mois. L’affaire est donc à suivre !!
Pantin, le 22 juin 2024
Déclaration du MNLE Réseau Humanité&Nature
Appel du 18 juin 2024 pour les élections législatives
Utiliser au premier tour le bulletin de vote des candidats
du Nouveau Front Populaire
Le 13 juin 2024, au regard de la situation qu’a créée le Président de la République le 9 juin en provoquant la dissolution de l’Assemblée nationale, nous avons réagi en affirmant que nous ne pouvions pas rester indifférents en tant qu’acteurs associatifs impliqués dans la défense de l’environnement, porteurs d’alternatives pour un autre développement économique et social.
Le MNLE (Mouvement national de lutte pour l’environnement) a combattu de nombreux projets initiés par Emmanuel Macron et sa majorité et régulièrement dénoncé l’hypocrisie des bonimenteurs politiques du RN et de l’extrême droite sur les questions agricoles, de démocratie, sur les politiques de transports et environnementales…
Les acteurs associatifs, syndicalistes, citoyens prennent en compte la création d’un Nouveau Front Populaire, porteur d’un contrat de législature qui pourrait permettre une alternative en rassemblant une majorité de députés face à l’extrême droite. C’est pour nous un encouragement à poursuivre les combats pour une transformation écologique indispensable afin de préserver le climat et la planète. Nous vous invitons à voter pour des candidats qui l’incarnent. Ainsi nous appelons, avec les exigences nécessaires, à voter le 30 juin 2024 pour les candidats présentés par le Nouveau Front Populaire.
Le MNLE Réseau Humanité&Nature vous appelle à
battre dans les urnes l’extrême droite, les tenants du libéralisme économique et les climatosceptiques.
Dans chaque circonscription nous pouvons mettre en échec les manœuvres d’Emmanuel Macron et celles de l’extrême droite.
La lutte contre le réchauffement climatique se mène aussi dans les urnes !
Pour le MNLE,
Les membres du bureau national : Christian Pellicani, président (13), Christian Chasseau, secrétaire national (92), Rémi Quinton, secrétaire national adjoint (06), Danièle Maillard, trésorière (76), Chantal Courty Chasseau (92), Jean Marie Baty, président du MNLE 93, Jean Paul Martel, président du MNLE Pays de Loire, Annelise Canonici, présidente du MNLE Paca, Lucien Frau, président du MNLE 13, Jean Claude Boual (75), Marie Françoise Meslé (44)
Au sommaire de cette web TV les interviews de trois responsables de l’association : Christian Chasseau, secrétaire national, dans le cadre du printemps de l’eau, Jean Marie Baty, président du comité MNLE 93 et Nord Est Parisien sur la situation des transports pendant les Jeux Olympiques et Jean Paul Martel, président du comité Pays de Loire Naturellement, pour un plaidoyer pour la paix.
Déclaration du MNLE Réseau Humanité&Nature
13 juin 2024
Battre dans les urnes l’extrême droite et les climatosceptiques
La situation qu’a créée le président de la République le 9 juin 2024 en provoquant la
dissolution de l’Assemblée nationale ne peut pas laisser indifférents les acteurs
associatifs impliqués dans la défense de l’environnement, porteurs d’alternatives pour
un autre développement économique et social.
Le MNLE (Mouvement national de lutte pour l’environnement) a combattu de nombreux projets initiés par Emmanuel Macron et sa majorité et régulièrement dénoncé l’hypocrisie des bonimenteurs politiques du RN et de l’extrême droite sur les questions agricoles, de démocratie, sur les politiques de transports et environnementales…
Cette dissolution vise à reconduire une mauvaise majorité sortante au risque de donner
les clés de l’Assemblée nationale à l’extrême droite.
Le MNLE Réseau Humanité&Nature vous propose d’utiliser votre pouvoir de citoyen en
choisissant les candidats qui défendent des politiques environnementales, sociales,
progressistes, tournant le dos au libéralisme économique.
Dans chaque circonscription nous pouvons mettre en échec les manœuvres
d’Emmanuel Macron et celles de l’extrême droite.
La lutte contre le réchauffement climatique se mène aussi dans les urnes !
Pour le secrétariat du MNLE,
Christian Pellicani, président
Chères amies, chers amis, et chers camarades,
Je voudrais vous remercier du fond du cœur pour votre amical et militant soutien à mon initiative pour Gaza.
En quelques semaines, nous avons quasiment réussi à atteindre nos objectifs de 1000 livres pour Gaza et à dégager un bénéfice de 6500 euros, qui ont été remis à l’Association France Palestine Solidarité (AFPS).
L’AFPS sera notre relais pour venir en aide à tous les Gazaouis qui subissent les affres des crimes de guerre, qui dépassent l’entendement et dont les enfants et les femmes sont les premières victimes.
Les deux vidéos que je vous mets en lien rendent compte de notre solidarité nécessaire et qui, soyons-en sûrs, ira au plus près du peuple Palestinien en grande souffrance que nous soutenons.
Soyons toujours mobilisés pour une paix immédiate et durable à Gaza et dans toute la Palestine.
Bien à vous toutes et à tous,
André Prone
Poète, essayiste, penseur militant
Dès octobre 2020 le MNLE-93 et Nord Est Parisien a émis un avis défavorable sur le projet d’extension de 700 places de la maison d’arrêt de Seine-Saint-Denis à Villepinte. Ce sont à nouveau 15 hectares de terres agricoles, sauvegardées par la mobilisation des élus et de la population au début des années 1980, qui seraient détruites.
Selon le contenu de l’actuelle consultation sur les PENE (Projet d’Envergure Nationale et Européenne), les 39 projets en Ile-de-France dont la maison d’arrêt de la Seine-Saint-Denis consommeront 905 hectares de terres et espaces naturels ; ils sont tous estampillés « d’intérêt général majeur ». Ainsi les surfaces détruites ne seront pas comptabilisées dans les restrictions imposées (moins 50% en 2030) par les lois sur l’environnement (ZAN : Zone d’Artificialisation Nette). Ces choix faits par le gouvernement et la Métropole du Grand Paris bafouent l’intérêt général, le bien commun et la démocratie.
Les cris d’alerte du GIEC se multiplient, le dérèglement climatique s’amplifie, la biodiversité s’effondre, mais le gouvernement continue à satisfaire les appétits des groupes industriels. Et ce même si les retombées économiques locales semblent très incertaines.
De plus, les dessertes en transports en commun pour les visiteurs des prisonniers et le personnel sont très insuffisantes. La surpopulation carcérale est aussi le résultat de choix politiques, les incarcérations se sont accrues de 15% entre 2021 et 2022. Les maisons d’arrêts reçoivent les personnes en attente de jugement ou dont la condamnation n’est pas définitive ou n’excédant pas deux ans. La surpopulation carcérale est inamissible.
Il y va de la responsabilité des pouvoirs publics, de l’Etat, de mettre les moyens financiers et humains pour une justice plus réactive, une durée d’enfermement préventif moins longue. Ce choix permettrait de désengorger les maisons d’arrêt, d’utiliser d’autres solutions alternatives comme les bracelets électroniques ; ce serait plus efficace et sûrement moins coûteux pour les deniers publics.
Pantin le 29 avril 2024
Dans le cadre du Forum alternatif de l’eau, le MNLE PACA et le MNLE 13 proposent le 11 mai une Journée de l’eau, qui s’inscrit dans les rendez-vous du Printemps de l’eau 2024.